Techniques de construction

Notre gamme de services professionnels et personnalisés vous permet d’établir de façon précise votre projet de construction. Pour ce faire, nous prenons le temps de bien vous écouter, de prendre en compte vos besoins et vos attentes en fonction de votre budget.

Techniques constructionLes bastides Lauragaises possèdent des équipements à la pointe de la technologie (plans 3D, projection sur écran ) ils vous permettront de visualiser et de concevoir le design et le plan technique de votre future maison individuelle de façon interactive.

 

 

Projet domiciliaire ou commercial, nous vous expliquons le processus de travail et nous établissons le budget réel de votre projet. Vous avez déjà un plan de maison ? Pas de problème ! Nous pourrons vérifier s’il est conciliable avec votre budget et nous pourrons procéder avec vous à des ajustements si cela s’avère nécessaire.

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Les certifications de qualification : un gage de qualité

La qualité de votre logement ancien ou neuf dépend du degré de confort qu’il vous offre.
Ce confort peut se mesurer en termes de bien-être et d’économies réalisées sur les consommations d’énergie. Et dans ce domaine, peut-être avez vous entendu parler du “label” ou d’un “plus” susceptible soit d’améliorer la qualité de votre logement, soit de vous aider à fixer votre choix de résidence dans les meilleures conditions. Dans cette optique, la loi du 10 janvier 1978 sur l’information des consommateurs a créé des certificats de qualification délivrés par des organismes et associations agréés.

Son article 22 précise :

« Constitue un certificat de qualification, quelle que soit la dénomination qui lui a été donnée, toute inscription, tout signe distinctif, tout document ou tout titre joint tendant à attester, à des fins commerciales, qu’un produit industriel… présente certaines caractéristiques spécifiques ayant fait l’objet d’un contrôle par un organisme distinct du fabricant, de l’importateur ou du vendeur. Tout certificat de qualification ne peut être délivré que par un organisme certificateur agréé par l’autorité administrative et selon un règlement technique approuvé par elle. »

Que définit le règlement technique ?

  • Le mode de gestion du certificat et notamment les conditions dans lesquelles producteurs et utilisateurs sont associés à la gestion.
  • Les spécifications techniques auxquelles devront satisfaire les produits.
  • Les critères d’expression de la qualité qui figurent sur le certificat.
  • Les méthodes d’essais utilisées pour les contrôles.
  • Les modalités du contrôle continu des produits de série bénéficiant du certificat.

Alors que la certification est une procédure rigoureuse et fiable, véritable preuve d’une qualité reconnue, on constate que dans la construction elle n’est pas suffisamment prise en compte par les partenaires dans leur décision de choix des produits.

En savoir plus

Ces certificats de qualification peuvent prendre la forme de labels attribués à des produits ou des composants comme le bois des menuiseries, le vitrage des fenêtres, les serrures, l’installation électrique, voire la construction toute entière comme la marque NF Maison Individuelle.
En complément des certificats de qualification, certains matériaux bénéficient de classements qui aident à choisir les matériaux et produits adaptés à un usage futur. C’est le cas du classement UPEC des revêtements du sol ou AEV pour les fenêtres.
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N’hésitez pas à consulter Les Bastides Lauragaises pour votre projet de construction
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Technologie de pointe
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Conformité
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Des matériaux performants pour une meilleure efficacité énergétique

Nos acheteurs sélectionnent des produits de qualité, garantissant des performances énergétiques élevées, qui ont été fabriqués dans les meilleures conditions pour limiter leur impact carbone.

Nous vous présentons une sélection de produits de qualité afin de vous permettre de choisir les produits les mieux adaptés à l’usage que vous voulez en faire, en tenant compte des techniques de construction.

La marque NF garantit la conformité aux normes

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Parmi les quelques 350 familles de produits couvertes par une marque NF, environ 90 concernent des composants du bâtiment.

Cela va des parpaings aux radiateurs, en passant par les fenêtres ou encore les abattants de WC. La marque NF atteste la conformité d’un produit à une ou plusieurs normes françaises ou européennes, qu’elles soient obligatoires, comme les normes de sécurité électrique, ou facultatives.

En savoir plus

Les caractéristiques certifiées par une marque NF sont variées. Elles peuvent porter sur les dimensions d’un produit, ce qui garantit la compatibilité de leur utilisation (par exemple, les parpaings), ou sur leurs performances. Ainsi, la robinetterie sanitaire NF est classée parmi d’autres critères, selon ses performances hydrauliques, acoustiques et de résistance à l’usure, et est notée de 1 à 3 (ou 4).
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Toutes les marques NF sont attribuées sous la responsabilité de l’Afnor, qui charge éventuellement un autre organisme d’effectuer pour son compte les contrôles et le suivi de la marque. Pour obtenir la marque NF, un industriel ou un importateur doit, d’une part, démontrer la conformité de son produit aux normes de référence, d’autre part, attester qu’il a mis en place un système de contrôle de production garantissant sa qualité constante.
Les vérifications de l’organisme certificateur portent, quant à elles, sur les procédures d’autocontrôle du producteur, et non directement sur les produits eux-mêmes. Il est nécessaire de bien connaître les techniques de construction.

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Pour les produits et techniques de construction innovants, non traditionnels et ne faisant pas l’objet d’une normalisation, ou n’entrant pas dans un D.T.U., le C.S.T.B. établit des avis techniques, à la demande du fabricant ou de l’importateur.
Ils indiquent la capacité du produit à satisfaire les exigences réglementaires et son aptitude à l’emploi. Publié tous les mois par le C.S.T.B., ces avis techniques donnent des renseignements très divers sur la sécurité, la combustibilité, l’isolation thermique et acoustique, sur la mise en œuvre, sans toutefois apporter une quelconque garantie.
Les produits et procédés sont examinés et testés, mais obtenir un avis technique ne correspond pas à un niveau de performances. Pour cela, le fabricant reste libre de valoriser son produit par la marque N.F. ou un certificat de qualification (label).
Associée à l’avis technique, la certification C.S.T.Bat atteste de la conformité du produit à certaines exigences établies par C.S.T.B. Elle garantit aussi la mise en place d’un contrôle de qualité tout au long de la chaîne de production.
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Elles sont élaborées et diffusées par les organismes professionnels concernés pour devenir les modalités d’exécution des travaux d’une spécialité.
Entérinées par les principaux organismes concernées (Unions professionnelles, bureaux de contrôle, etc.), elles peuvent jouer le même rôle qu’un D.T.U.. Elles sont d’ailleurs souvent transformées en D.T.U. par la suite.

LES D.T.U.

Les documents techniques unifiés sont destinés aux professionnels. Ils définissent les règles de mise en œuvre des matériaux traditionnels de construction pour une exécution conforme aux règles de l’art.
Ces documents très précis et complets, sont établis par le C.S.T.B. (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) qui est un organisme mandaté par l’AFNOR. Pratiquement tous les D.T.U. font référence à des normes, et leur respect devient une obligation contractuelle.
Ils font figure de document de référence dans les litiges de conception, de calcul et de mise en œuvre. Leur évolution s’effectue dorénavant à l’échelle européenne et non plus française.
La liste des D.T.U. est régulièrement mise à jour et publiée par le C.S.T.B.. Elle est aussi disponible sur le site internet du centre.

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A ne pas confondre avec les normes, le marquage “CE” est issu de la directive du 22 juillet 1993. Apposé sur tous les produits mis sur le marché, il correspond aux exigences de sécurité, de santé, d’environnement et de protection du consommateur fixées par les directives européennes. En fait, il équivaut plutôt à un passeport visant à favoriser la circulation et la commercialisation du produit à l’intérieur des pays de l’union européenne, sans en certifier la qualité au sens de la norme NF. Ses critères sont inférieurs à ceux des normes.
C’est pourquoi, pour certaines familles de produits, les normes ou certifications françaises sont maintenues parce qu’elles attestent d’une qualité supérieure ou de l’engagement d’un laboratoire extérieur ou indépendant : normes NF portant sur les ciments et les adjuvants, par exemple ou certification ACERMI pour les isolants thermiques.

Les normes européennes

Petit à petit, elles se substituent aux normes nationales. Les documents d’harmonisation incluent les divergences techniques nationales.
Elles portent le numéro de référence “EN” et un indice correspondant au numéro de norme française.

Le marquage CE est attribué du niveau 4 au niveau 1+, le plus exigeant.

  • Niveau 4 : déclaration du fabricant sur la base de ses propres essais
  • Niveau 3 : déclaration du fabricant sur la base d’essais types réalisés dans un laboratoire extérieur
  • Niveau 2 : déclaration du fabricant sur la base d’un audit initial de l’usine et du système de contrôle du fabricant, lequel lui sert de système de qualité
  • Niveau 2+ : idem au niveau 2 auquel s’ajoute le renouvellement annuel de l’audit “inspection” de l’usine
  • Niveau 1 : certification par tierce partie sans essai du certificateur
  • Niveau 1+ : certification par tierce partie avec essai de l’organisme certificateur
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On les appelle ISO pour International Standard Organisation. Cet organisme regroupe une centaine de comités membres qui sont des instituts nationaux de normalisation. Sous son contrôle sont édictées des normes internationales qui peuvent éventuellement être reprises par la normalisation française.
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Certains produits, conformes aux normes bénéficient d’une marque de qualité visible sur le matériau ou l’emballage :

  • NF briques creuses cuites.
  • CSTB blocs spéciaux pour maçonneries.
  • NF blocs en béton ordinaire, en béton de granulats légers, en béton cellulaire.
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Le budget pour construire une maison ne comprend pas uniquement son prix, loin de là... Il faut aussi prendre en compte : le prix du terrain et tous les frais annexes liés à votre projet (notaire, frais bancaires, taxe d'aménagement, raccordement aux concessionnaires publics, aménagements extérieurs...) qui vont grever votre enveloppe budgétaire. Sans oublier les coûts intercalaires qui vont s’ajouter à votre quotidien le temps de la construction. Voici un petit panorama pour y voir plus clair.

Le terrain.
Le foncier étant de plus en plus cher en fonction de la proximité d’une grande agglomération ou de l’attractivité du lieu, le prix du terrain est parfois supérieur à celui de la maison ! A titre d’exemple, les prix moyens relevés autour de Toulouse au mois d’avril 2022, vont de 250 €/m2 à 20 km de Toulouse jusqu’à 399€/m2 pour des terrains constructibles situés à 5 km de l’agglomération.
Sachez qu’un terrain bénéficiant d’un prix attractif peut nécessiter une importante adaptation de la maison du fait de sa disposition (pente importante par exemple), de son orientation ou de sa surface
(évacuation de terre). Hors lotissement, attention aux frais de viabilisation si la distance entre la maison et les réseaux est importante.
Enfin, il faudra acquitter les frais du vendeur, du notaire et certains frais annexes dans un lotissement comme la provision pour dégradation.
En résumé, il est courant de consacrer au moins 1/3 du budget à l’acquisition d’un terrain.

La maison.
C’est bien entendu le 1er poste de dépenses puisqu’elle représente en moyenne 50 à 60% du budget.
Là aussi, le coût varie sensiblement, selon le type de maison retenu entre la maison préfabriquée, en bois ou traditionnelle.
Maison préfabriquées et bois Avantages : rapidité exécution, fondations plus légères, assemblées en usine avec réseaux électrique et fluides donc moins d’intervenants et moins de déchets. Matériaux de fabrication écologiques (bois).
Maison traditionnelle
Avantages : appel à la production locale – longévité – matériaux très isolants – utilisation de matériaux recyclables – revente – choix des modèles et sur-mesure.
Ensuite, c’est la taille de la maison, sa typologie (sous-sol, plain-pied, étage), le nombre de pièces ou encore les matériaux et équipements choisis qui vont entrer en compte. Il est important que votre constructeur soit à l’écoute de vos besoins, de vos envies. Il doit prendre le temps de vous conseiller pour que votre projet de vie puisse se réaliser dans le respect de votre budget. En effet, de plus en plus de travaux sont réservés par les clients afin d’alléger le prix de leur maison. Or, il est important d’intégrer ces coûts dans votre budget afin de pour les financer, comme la cuisine, les sanitaires si hors CCMI, placards ou dressings, la peinture, etc.). N’hésitez-pas à comparer et à demander des explications sur la notice qui vous sera remise. Une offre commerciale pour être complète doit comprendre à minima un visuel, un plan et une notice détaillée et claire.
Cas particulier de la maison écologique : Faire le choix d’une maison économe en énergie peut être considéré comme un investissement. Certes, le prix à l’achat est plus élevé, mais son utilisation se révèle plus avantageuse dans le temps. Le confort de vie n’est pas oublié pour autant et la pérennité de la construction augmente sa valeur de revente. Des labels existent pour valoriser cette démarche écologique comme le label HQE : Haute Qualité Environnementale, délivré par l’association CERQUAL en plus de la certification NF HABITAT.

Les frais annexes
Souvent sous-évalués, les frais annexes peuvent pourtant grever votre budget de construction.
Nous avons déjà mentionné les frais de notaire et les honoraires des intermédiaires lors de l’acquisition du terrain. Sachez que le chantier de construction d’une maison nécessite des travaux préparatoires ainsi que des raccordements aux différents réseaux existants, qu’ils soient publics ou privés. Ces frais de terrassement et de branchements correspondent aux services suivants :

  • Frais de branchements des concessionnaires publics (hors travaux privatifs)
    • Raccordement au réseau d’eau potable (voir avec le prestataire).
    • Raccordement au réseau électrique (ENEDIS, anciennement ERDF).
    • Raccordement au réseau téléphonique/internet (voir avec le prestataire).
    • Raccordement au réseau d'évacuation des eaux usées, eaux vannes et eaux de pluie.
    • Raccordement facultatif au réseau de gaz de ville (GRDF).
  • Ouverture des compteurs (branchements publics).
  • Participation pour le Financement de l'Assainissement COLLECTIF (PFAC).
  • La Taxe d’Aménagement (TA), anciennement nommée Taxe Locale d’Equipement (TLE).

Renseignez-vous également sur la fiscalité locale : taxe foncière et dépenses relatives aux ordures ménagères, sont variables d’une commune à une autre et peuvent alourdir vos charges annuelles.
Enfin, il ne faut pas oublier le coût des aménagements extérieurs ! A commencer par l’évacuation de la terre excédentaire, passage presque obligé pour une petite parcelle. Sans compter les clôtures, d’éventuels murs de soutènement ou gabions pour la tenue des terres, les bordures, la finition du chemin d’accès et du piétonnier, la plantation de végétaux, le mobilier de jardin ou l’éclairage... et la piscine !

On distingue trois types de construction ou plutôt trois types de principes constructifs :

  • La maison préfabriquée,
  • La maison traditionnelle
  • La maison en bois.

La Maison préfabriquée.
L’offre de maison préfabriquée se décline en trois variantes :

  • Modulaire : la maison est composée de plusieurs modules, entièrement finis en usine (toiture, sols, murs, vitrages, tuyaux...) puis reliés entre eux sur place.
  • Préfabriquée : tous les équipements et les éléments structurels de la maison comme les murs, le plancher, le toit, etc. sont préfabriqués en usine. Ils sont ensuite transportés pour être montés et assemblés directement sur le chantier.
  • En containers maritimes recyclés ou de type « DRY ». Renforcés en atelier, leur isolation est réalisée sur leurs surfaces extérieures et intérieures. Leur aspect extérieur peut être par la suite totalement invisible et adapté au goût de chacun.

Son atout principal est bien entendu un délai de livraison réduit. Du côté inconvénient on notera principalement un choix limité en termes de dimensions et matériaux.

La construction traditionnelle.
C’est le mode de construction le plus utilisé en France. Chaque élément (charpente, menuiseries, cloisons, etc.) est fabriqué séparément. Les matériaux utilisés sont courants (brique, parpaing, bois) et généralement approvisionnés localement.
Ce type de construction permet d’envisager de nombreuses possibilités de configuration depuis une simple modification de plan jusqu’à une conception sur-mesure. Résistante aux intempéries, bien isolée thermiquement et phoniquement, elle est construite pour durer dans le temps. De ce fait, la construction traditionnelle bénéficie d’une bonne valeur de revente.

La maison en bois.
La maison en bois peut se construire de plusieurs manières :

  • En kit.
  • En ossature bois (environ 90 % des maisons en bois sont aujourd'hui faites avec cette méthode).
    Avec des poteaux-poutres (comme les colombages alsaciens ou normands).
  • Avec du bois massif empilé (comme les chalets).

Côté atouts, relevons un prix intéressant en entrée de gamme, la résistance du matériau ou encore sa bonne isolation thermique. Considéré comme écologique, il faut néanmoins prendre en compte son impact carbone en fonction de sa provenance. Le bois garde quelques désavantages, comme une mauvaise inertie thermique ou un entretien régulier indispensable.

Au-delà de cet aspect constructif, c’est l’architecture de la maison et/ou ses performances qui vont déterminer le type d’habitation que vous allez choisir. On retrouve ici les notions de maison traditionnelle ou en bois, mais également la maison contemporaine, NF HABITAT ou NF HABITAT HQE, écologique...

La maison traditionnelle ou classique respecte les bases de l’architecture régionale. Valorisant un savoir-faire local, elles sont réalisées avec des matériaux adaptés au climat du lieu de construction. Elle participe à l’harmonisation du paysage architectural et en préserve l’authenticité. Cela est d’ailleurs obligatoire dans certains secteurs protégés par les Bâtiments de France. Faire construire une maison sur-mesure n’est pas incompatible avec le respect des codes architecturaux locaux et apporte une belle touche de modernité à une maison traditionnelle. Son style intemporel traverse les époques et se valorise dans le temps.

La maison contemporaine revendique un style épuré, très architectural, qui « va à l’essentiel ». Cela passe par la pureté des lignes, généralement cubiques, mais aussi rectangulaires ou courbes,  revendiquant un design minimaliste et élégant C’est la maison du parti-pris moderne, avec un toit plat qui peut être une terrasse ou végétalisé ou un toit monopente. Y sont généralement associés des matériaux « nobles » ou innovants et des coloris sobres comme le noir, le gris et le blanc.

A l’intérieur, c’est l’espace et la lumière qui prédominent avec la présence de grandes baies vitrées, des puits de lumière et un agencement sobre et optimisé. Sans oublier la recherche d’innovation dans les matériaux et équipements comme la domotique.

La maison NF HABITAT/NF HABITAT HQE.
Il ne s’agit pas là d’un type de maison, mais d’un indicateur et d’une référence fiable pour faire construire en toute confiance. Une maison NF HABITAT HQE vous assure de la prise en compte de l’ensemble des
préoccupations environnementales, avant, pendant et après la construction : écoconstruction, éco-gestion, confort et santé.

La maison écologique.
Plus qu’une tendance, c’est la maison de demain, celle qui préservera au mieux l’environnement tout en répondant à la demande de qualité de vie de son futur propriétaire. La 1ère volonté est bien entendu de générer le moins de déchets possible, en favorisant par exemple un approvisionnement local.

La maison bioclimatique est l’expression d’un bon sens qui consiste avant tout à implanter la construction par rapport à son environnement – c’est à dire en fonction de l’orientation du soleil en positionnant les vitrages et les occultants de manière optimale.

Il s’agit également de limiter les coûts de transport en privilégiant des matériaux locaux, si possible biosourcés.

La maison passive intègre ses éléments en ajoutant des exigences en termes de performance sur :

  • L’isolation aussi bien au froid qu’au chaud ce qui implique une ventilation optimale.
  • La consommation d’énergie, qui doit être au minimum en s’appuyant sur les apports solaires et les calories récupérées à l’intérieur de la maison. La performance des équipements installés rentre évidemment en ligne de compte avec l’utilisation de sources d’énergie renouvelables. L’utilisation de panneaux photovoltaïques en autoconsommation est par exemple intéressante pour limiter les coûts liés
    à la consommation électrique.

Vous l’avez compris, outre l’esthétique de la maison, c'est sur des critères de budget, de rapidité d'exécution ou encore d'environnement (maison passive, bioclimatique, NF HABITAT...) que chacun choisira son type de construction.

Le délai pour construire une maison va dépendre de plusieurs facteurs.
Sachez que votre projet va demander de la patience car il va se concrétiser sur plusieurs mois.

Il est déjà important dans un 1er temps de définir les grandes lignes de votre projet : localisation, construction souhaitée : superficie, nombre de pièces, type : plain-pied, étage, ... N’hésitez-pas dès ce stade à contacter votre constructeur. Sa connaissance du secteur vous permettra de choisir au mieux la localisation de votre future maison. A l’écoute de vos besoins et envies, il saura vous conseiller et définir avec vous votre futur chez-vous !
C’est une étape importante puisque vous allez tout d’abord définir le visuel et le plan de votre maison. Ensuite vient la notice descriptive et le chiffrage, qui doivent vous être détaillés et expliqués. Mais sans pression, puisque vous pourrez quand même apporter des modifications à votre projet jusqu’à la signature.

La sélection d’un terrain.
Il n’est pas rare aujourd’hui de réserver un terrain sur plan. Cela va donc nécessiter un délai plus où moins important pour sa mise à disposition effective, jusqu’à un an et même plus ! De plus, il vous faudra dans certains cas attendre l’achèvement du lotissement (création des voiries, viabilisation des terrains, etc.), pour déposer votre permis de construire.
Hors lotissement, il faut s’assurer que le terrain qui vous plait justifie d’un certificat d’urbanisme pré-opérationnel.
Il vous permettra de connaitre les modalités de viabilisation et de la chiffrer.
Lorsque vous avez réuni l’ensemble des informations nécessaires, vous pouvez demander votre permis de construire. Le délai d’instruction est de 2 mois mais il peut être prolongé dans les secteurs protégés par les Bâtiments de France.
A ce délai s’ajoute celui du recours des tiers de 2 mois à réception du permis de construire, surtout si vous voulez acheter un terrain en diffus, c’est-à-dire hors lotissement.
Bon à savoir : en l’absence de demande de pièces complémentaires dans le délai indiqué et de réponse de la mairie, le permis de construire est réputé accepté. N’hésitez-pas néanmoins à demander une confirmation à l’administration, avoir une preuve écrite – mail ou courrier – est toujours préférable.

Le financement de votre projet de construction.
Le montage du financement peut également être chronophage, car les banques demandent de plus en plus d’éléments avant d’éditer leur offre de prêt. Et cela ne peut se faire qu’après avoir à minima obtenu un permis de construire. Prenez le temps de comparer les offres de différents établissements. Vous pouvez également faire appel à un courtier qui le fera pour vous.

Venons-en maintenant à la construction.
Jusqu’à récemment, le délai moyen pour la construction à proprement parler, se situait au minimum entre 8 et 12 mois pour une maison de plain-pied en briques ou parpaings. Au vu des difficultés d’approvisionnements actuels et de l’obligation faite au constructeur de s’engager sur un délai ferme, il est maintenant étudié au cas par cas selon la complexité et la taille de l'ouvrage à bâtir sur une base de 18 mois.
De plus, le délai pour construire une maison à étage ou avec un sous-sol est plus long que pour une maison de plain-pied. Les matériaux et équipements utilisés vont également entrer en compte ainsi que le degré de finition souhaité (hors d’eau hors d’air ou prête à habiter).
Lors de la construction, il est nécessaire d’observer un temps de séchage à certaines étapes et une période de repos pour certains matériaux et revêtements, comme le carrelage.
Tout cela sur fond d’imprévus comme des intempéries, vols ou dégradations qui retardent le chantier, quand il ne faut pas refaire.
Enfin, sachez que les différents corps de métier qui interviennent sur le chantier comme le plaquiste, le plombier, l’électricien ou encore le carreleur ne vont pas toujours intervenir en même temps. Ils se relaient donc sur le chantier en fonction de l’avancée des travaux et de leur disponibilité.
En résumé, voici quelques indications qui vous permettront de planifier la durée de votre projet de construction :

  • Définition de votre projet et du budget de construction : entre 1 et 3 mois.
  • Délai de dépôt du permis de construire : de 2 à 12 mois.
  • Délai d’obtention du permis de construire : entre 2 et 4 mois.
  • Délai de levée des conditions suspensives : entre 1 mois et 3 mois en fonction de l’obtention du prêt.
  • Délai de construction de la maison : entre 12 et 24 mois.

Dernière recommandation : veillez à bien choisir votre professionnel ! Sachez qu'avec un contrat de construction de maison individuelle régi par la loi de 1990, vous bénéficiez d'une garantie de livraison à prix et délai convenus.
Et de garanties supplémentaires comme l’assurance Dommages-Ouvrage, l’année de parfait achèvement, la garantie biennale et décennale. Ce n’est pas le cas pour les autres acteurs de la construction...