Future réglementation thermique
Les Bastides Lauragaises se lancent dans une démarche qualitative innovante :
la labellisation ENERGIE+ CARBONE- (E+ C-)
Alors que les premières maisons individuelles viennent d’être labellisées en Île-de-France, dans le Nord et en Vendée, Les Bastides Lauragaises se positionnent dans le Sud-Ouest pour obtenir une labellisation E3-C2.
L’objectif : au-delà d’une construction « pilote » pour anticiper la RT2020, il s’agit de systématiser cette démarche à l’ensemble des projets pour valoriser les performances de nos constructions en termes d’économie d’énergie et de faible émission de carbone.
Présentation du label E+C-
Sur le principe, le label E+C- (comme « énergie plus, carbone moins ») présenté officiellement en novembre 2016, a été créé afin d’expérimenter la future réglementation thermique 2020.
Ainsi, les différents retours d’expérience permettront de déterminer la RE 2020, en termes de faisabilité technique et économique. A plus long terme, le but est de parvenir à généraliser les bâtiments à énergie positive (Bépos), ayant une empreinte carbone la plus réduite possible sur l’ensemble de leur cycle de vie, de la conception jusqu’à la démolition.
Le bâtiment représente près de 45% de la consommation énergétique nationale et plus de 25% des émissions de gaz a effet de serre. Dans la lignée de l’Accord de Paris sur le Climat, la stratégie bas-carbone introduite par la loi de transition énergétique pour la croissance verte prévoit de diminuer de 87% les émissions dans le bâtiment à l’horizon de 2050, Les Bastides Lauragaises souhaitent dont s’associer a cette phase d’expérimentation pour dé?nir une future réglementation respectueuse de l’environnement mais également accessible au plus grand nombre de clients.
« E + » comme ENERGIE POSITIVE
Pour la partie Energie, quatre niveaux de performances ont été retenus, s’appuyant sur un « Bilan Bépos ». E+C- tient compte de tous les usages du bâtiment (dont les « autres usages » – parties communes, ascenseurs, parkings…). Pour rappel, la RT2020 s’appuyait ‘seulement’ sur cinq usages, à savoir chauffage, production d’eau chaude sanitaire, refroidissement, éclairage, auxiliaires (ventilateurs, pompes).
Les niveaux « Energie l », « Energie 2 » et « Energie 3 » permettent d’afficher une progressivité dans l’amélioration de l’efficacité énergétique et du retours à la chaleur et à l’électricité renouvelable pour le bâtiment.
– Les premiers niveaux, « Energie l » et « Energie 2 correspondent à un renforcement des performances du bâtiment par des mesures soit d’efficacité énergétique, soit par le retours à la chaleur renouvelable, pour un coût cohérent.
– Le niveau « Energie 3 » réclamera une amélioration de l’efficacité énergétique du bâti et des systèmes. De plus, un recours supplémentaire aux énergies renouvelables est nécessaire pour produire de la chaleur ou de l’électricité.
Le dernier niveau « Energie 4 » demande un bilan énergétique nul (ou négatif) sur tous les usages. Le bâtiment doit également contribuer à la production d’énergie renouvelable à l’échelle du quartier.
« C – » comme BAS CARBONE
Le label valorise une faible empreinte carbone du bâtiment, évaluée tout au long de son cycle de vie. C’ est-à-dire depuis sa conception jusqu’à sa démolition, avec comme base une durée de vie moyenne de 50 ans. L’échelle des niveaux de performance relatifs aux émissions de gaz à effet de serre comporte deux niveaux: « Carbone 1 » et « Carbone 2 ». Ils sont eux-mêmes constitués de deux seuils chacun : les émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment (Eges) et un sous-seuil constitué des émissions relatives aux produits de construction et équipements (Eges PCE).
— Le niveau « Carbone 1 » sensibilise tous les intervenants à l’influence du bâtiment sur les émissions de gaz à effet de serre. Il concerne l’ensemble du cycle de vie quel que soit le mode constructif et les vecteurs énergétiques. Cela touche aussi les opérations faisant l’objet de multiples contraintes (zone sismique, nature du sol…).
— Le niveau « Carbone 2 » valorise une démarche volontaire concernant des matériaux et équipements mis en œuvre, ainsi que des consommations énergétiques du bâtiment.